1. Le public en a assez des slogans débiles
Il veut de l’originalité, il en a marre d’être « pris pour une bille » (expression). La publicité souvent mensongère, avec un discours lénifiant, grossier, bref, la publicité traditionnelle avec message répété au marteau, est révolue et ne fonctionne plus.
Aujourd’hui, on n’impose plus, on échange, on fait participer. On n’est plus dans la diffusion, mais beaucoup plus dans la discussion. On prend le public à témoin, et surtout on le respecte.
2. Le public préfère les histoires
C’est un phénomène humain qui remonte à la nuit des temps, c’est dans notre nature d’aimer les histoires. C’est la chose la plus universelle qui soit. Cela commence dès le plus jeune âge avec un « raconte-moi une histoire« , avant de s’endormir.
Pourquoi on aime les histoires ?
On a tous besoin de repères, d’exemples, pour se situer, s’informer, se projeter, se construire, se rassurer, se comparer, pour partager son émotion, etc. Avec des super héros ou non d’ailleurs, pourvu que le message nous « parle ».
Raconter une histoire facilite la communication. Le storytelling permet d’illustrer un exemple concret en situation. La transmission du message est plus forte. On n’impose rien, on raconte…
En 2012, The New Yorker s’interroge : pourquoi on aime tant raconter des histoires.
En 2011, dans le magazine Wired, on peut lire un article commençant par (je traduis) : « Les anthropologues nous disent que le fait de raconter une histoire est primordial dans l’existence humaine. »
3. Le public aime pouvoir s’identifier
Soit on le prend à témoin : on colle au plus près de la réalité de la vie, de sa réalité, de son quotidien, de ce qu’il vit lui-même. On crée un effet miroir. Le public doit pouvoir s’identifier, se mettre à la place de, pouvoir se transposer et donc comprendre, accepter et – peut-être – apprécier ce qu’on lui propose.
L’identification est un phénomène tout à fait naturel et important.
Quand on raconte une histoire à quelqu’un, on crée des connections avec des impacts psychologiques insoupçonnables. Nos neurones sont même très étudiés par la discipline appelée le neuromarketing…
4. Le public aime aussi rêver
Soit on le divertit, on lui permet de rêver, mais alors de manière qualitative avec une très bonne idée, beaucoup d’imagination, d’originalité, en offrant une créativité servie par un travail bien fait (et ça, c’est plutôt rare).
Mais cela est aussi un joli pari, car le rêve est ce qu’il y a de plus fort, de plus « facile », de plus naturel chez l’homme.
On a tous besoin de rêver, pas seulement pour s’évader du quotidien, mais pour exister, créer, avancer, faire des choses, aimer, rire, être heureux. Rêver est plus qu’un besoin, c’est une nécessité. Tout comme respirer.
5. Le public est un concentré d’émotions
En faisant appel à sa fibre émotionnelle, on touche le point sensible, universellement commun à chaque être humain. Justement, l’émotion est au cœur du storytelling.
On ne peut trouver meilleur vecteur pour faire passer un message ! Il suffit de se rappeler de nos propres émotions quand on visionne un film ou que l’on s’assoie au milieu d’une salle de cinéma. Or, une émotion est à la source d’une réaction, d’une action, d’une décision…
2 réflexions sur “5 bonnes raisons d’utiliser le storytelling en marketing”