Est-on obligé d’avoir recours au storytelling pour tout ?
Si présenter son activité sous cette forme de communication est un avantage dans de nombreux domaines, il existe certains secteurs – l’industrie, les technologies – qui se contentent d’un site vitrine expliquant leur savoir-faire.
Le storytelling est principalement fait pour séduire le grand public.
En revanche, dans le cadre d’activités en B2B (business to business), comme par exemple la vente de matière pour un constructeur ou un transformateur, la production de boulons pour le sous-traitant d’un sous-traitant, ou encore un logiciel pointu que développe une start-up et réservé uniquement à un secteur très technique, les professionnels entre eux ne souhaitent qu’une seule chose : que le produit leur donne toute satisfaction.
Ils veulent juste aller à l’essentiel, en pouvant retrouver sur un site une description du produit avec un vocabulaire qu’ils connaissent. Alors une histoire avec un héros…
Tout ça pour dire qu’il s’agit de bien se poser la question au départ, en fonction du profil de votre client et de l’objet de business. Bien sûr, rien n’empêche une start-up tech de raconter la naissance de son entreprise dans une page bio dédiée ou encore l’histoire de l’usine (surtout si elle est familiale).
Mais le storytelling n’est pas systématique. Il n’a peut-être pas forcément sa place, en tant que forme de communication, selon la nature de l’activité.
Alors avant de l’imposer d’emblée – même si cela vous démange parce que ce moyen est avéré efficace d’une manière générale – posez-vous la question de l’objectif, de l’utilité, de son réel intérêt dans un cadre précis et du profil de la cible.
Que veut-on vendre ?
Et quelle est alors l’approche marketing adéquate ?
Car à force de trop en user, l’effet peut en devenir ridicule, voire contre-productif. La raison doit faire réfléchir avant de se précipiter et surtout analyser toutes les informations pour y dénicher ou non, suffisamment de matière à raconter pour séduire.
Tout dépend du contexte.
Storytelling 