Communication : le storytelling avance peu à peu en France

Force est de constater que trop peu de collectivités locales se libèrent d’une communication classique.

En vue d’un événement, il m’arrive de tester des responsables (de mairie ou autres) en leur suggérant d’intégrer par exemple une forme de storytelling pour habiller un concept faisant appel à l’interactivité.
Mais alors, on me répond : « Du quoi ? »
« Du storytelling ».
« C’est quoi ? »…

Lorsque, après traduction, je leur explique l’intéressante utilisation marketing de cet art ancien et populaire (après tout, ne vont-ils pas eux-mêmes au cinéma ?) et tout le pouvoir de monter une histoire dans le cadre d’un événement, ces derniers restent indécrottablement sceptiques, peu habitués à sortir des sentiers battus, à essayer des approches différentes utilisant pourtant des supports connus.

La frilosité serait-elle l’apanage de la plupart des municipalités craignant d’effrayer leurs concitoyens en changeant de direction ?

Et pour les interlocuteurs qui ont déjà entendu ce terme, il est encore trop souvent assimilé à un bla-bla politique donc à du mensonge. Face à cette image négative, il reste du chemin à parcourir.

Toutefois, cela dépend de la taille de ladite commune : ce que l’on appelle les grandes villes (voire métropoles) ont compris l’avantage qu’elles pouvaient en tirer. Ainsi, certaines commencent à utiliser le storytelling.

Les domaines culturels et touristiques s’ouvrent donc, timidement certes mais sûrement, à cette alternative à la fois ludique et efficace*. Et c’est tant mieux.

* À condition qu’elle soit réussie…

 

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